Pourquoi les Soldes ce n’est pas le genre de la maison ?

La grande messe biannuelle de la consommation – plus communément appelée Soldes – ouvre ses portes ce mercredi et on a décidé de ne pas y entrer.
En fait on n’y est jamais entrés et vous savez sûrement tous pourquoi.

Dans le doute on va vous expliquer.

On en parle de plus en plus mais on va le répéter, il est vraiment temps de se poser la question au moins deux fois : «Ai-je besoin de cette fringue ou je ne dois pas louper cette réduction exceptionnelle ?».

Dans le premier cas de figure on ne pourra pas vous retenir, dans le second on vous conseille plutôt de renoncer. Acheter pour acheter, ce serait conforter les rouages de la surconsommation, donc de la surproduction, donc de la destruction de la planète. Ça paraît fort dit comme ça, mais ça l’est.

Plus que pour la planète, on peut aussi vous donner une raison de le faire pour vous, mais c‘est votre porte monnaie qui en parlera le mieux. 

Slow fashion pour les english speaker, mode lente pour la traduction littérale, mode durable pour LePantalon (et bien d’autres heureusement). Cette course effrénée à l’achat que l’on appelle Soldes est tout sauf lente. Elle n’est pas sans conséquence puisqu’elle génère une pollution et un gaspillage irrationnel.

On achète deux fois plus de vêtements qu’il y a 20 ans, on s’en sépare deux fois plus rapidement, l’industrie produit deux fois plus, on ne recycle pas deux fois plus.

Cela implique deux fois plus d’utilisation de produits chimiques, de matériaux synthétiques, lesquels émettent trois fois plus de C02 que le coton. On ne parle pas du temps nécessaire à ces matières pour se dégrader et de l’impact qu’elles ont sur l’environnement marin.

Moins on achète moins elles ont d’impact négatif, mieux on achète plus elles disparaissent…

À notre échelle, on ne révolutionne pas mais on agit véritablement. En fait, notre modèle est construit à l’opposé de tout ce qui vient d’être évoqué. On a réfléchi à nos pantalons, choisi les matières, effectué nos tests avec un objectif : qu’ils durent.

Par ailleurs, le mot saisonnalité n’existe pas chez nous puisqu’on propose une gamme d’intemporels à porter toute l’année dans la limite du raisonnable. Dans tous les cas vous pouvez toujours acheter des flanelles en juillet et des maillots de bain en décembre. Pas de saison, pas de gaspillage, pas de vente à prix cassé, pas de surconsommation. Ça tombe bien car notre prix est juste toute l’année.

Si on devait se poser une dernière question : «Dois-je acheter trois pantalons de mauvaise qualité pour le prix d’un seul de bonne qualité ?». On a tous la réponse.